Lorsqu’il s’agit d’investir dans des produits bancaires avec des revenus de dividendes significatifs, la plupart des investisseurs se contentent de la moyenne. La banque américaine typique offre environ 2,3 % par an. Mais les investisseurs prêts à s’aventurer dans les actions canadiennes peuvent découvrir des opportunités nettement meilleures via Toronto-Dominion Bank et Bank of Nova Scotia — offrant des rendements respectifs de 3,9 % et 4,9 %. Ce sont les meilleures options d’investissement bancaire disponibles pour les portefeuilles axés sur le revenu.
L’avantage bancaire canadien
Qu’est-ce qui distingue les institutions financières du Canada ? La réponse réside dans la structure réglementaire. Les banques canadiennes opèrent sous un cadre réglementaire plus strict comparé à leurs homologues américains. Cette différence fondamentale crée deux avantages convaincants pour les actionnaires.
Premièrement, le paysage bancaire canadien fonctionne comme un oligopole contrôlé. Les régulateurs ont efficacement créé des barrières à l’entrée qui protègent les plus grands acteurs d’une concurrence excessive. Bien que ce ne soit pas tout à fait un monopole au sens traditionnel, cette organisation offre de réels bénéfices : parts de marché stables, flux de trésorerie prévisibles et politiques de dividendes fiables.
Deuxièmement — et peut-être plus important pour les investisseurs conservateurs — une réglementation rigoureuse a cultivé une culture opérationnelle profondément conservatrice parmi les géants bancaires canadiens. Cela se manifeste de manière flagrante dans l’historique des dividendes. Lors de la crise financière de 2007-2009 qui a dévasté le secteur bancaire américain, ni TD Bank ni Bank of Nova Scotia n’ont réduit leurs dividendes. Des institutions américaines comme Citibank et Bank of America ont été contraintes à des coupures douloureuses de dividendes et ont nécessité des sauvetages gouvernementaux. Les deux institutions canadiennes ont maintenu leurs paiements de dividendes sans interruption — un record de plus de 100 ans. Ce n’est pas une coïncidence ; cela reflète l’effet stabilisateur de la discipline réglementaire sur les pratiques commerciales.
Toronto-Dominion Bank : reprise et opportunité
Toronto-Dominion fonctionne selon un modèle à deux moteurs : un cœur d’affaires canadien solide et une division de croissance aux États-Unis. Cette stratégie a rencontré des turbulences lorsque les opérations américaines de TD ont été mêlées à des violations de blanchiment d’argent. La suite a entraîné des amendes réglementaires importantes, des améliorations obligatoires des contrôles internes, et un plafond d’actifs limitant l’expansion aux États-Unis.
Cette restriction semble temporaire mais significative. Jusqu’à ce que TD retrouve l’approbation réglementaire, la vitesse de croissance sera modérée. Cependant, ce défi ne doit pas être exagéré. La banque reste fondamentalement saine, et les actions de mise en conformité entraînent des améliorations opérationnelles nécessaires qui positionnent la division américaine pour une performance accélérée une fois les restrictions levées.
La valorisation actuelle reflète cette incertitude — l’action se négocie à des niveaux attractifs par rapport à des banques américaines comparables en tenant compte du rendement du dividende. Pour les investisseurs patients, le point d’entrée d’aujourd’hui pourrait s’avérer payant. Le catalyseur est clair : lorsque le plafond d’actifs sera levé, le potentiel de croissance de TD se ravivera probablement.
Bank of Nova Scotia : pivot stratégique en cours
Scotiabank a initialement poursuivi une différenciation par une approche différente — une expansion agressive sur les marchés d’Amérique centrale et du Sud. L’instabilité économique et politique dans ces régions a compromis cette stratégie. La direction a réagi de manière décisive en pivotant complètement.
La nouvelle approche cible le corridor du Mexique au Canada, augmentant considérablement l’exposition au marché américain. Scotiabank a déjà accumulé près de 15 % de participation dans KeyCorp, une grande institution bancaire américaine, ce qui témoigne d’un engagement sérieux dans cette réorientation géographique. Parallèlement, la banque a procédé à une sortie sélective d’opérations moins attractives en Amérique du Sud. Ces deux mouvements renforcent le profil global de l’entreprise.
Le marché n’a pas encore pleinement intégré cette transformation, mais la confiance interne est évidente. Le conseil d’administration a augmenté le dividende à la mi-2025 — un signal fort après l’avoir maintenu stable en 2024 pendant que la refonte avançait. Cette hausse du dividende témoigne de la conviction de la direction dans le succès de la restructuration. Les investisseurs percevant le rendement élevé de 4,9 % tout en attendant une reconnaissance plus large du marché de cette relance pourraient en tirer des bénéfices substantiels.
Le contexte plus large : pourquoi pas les noms familiers ?
De nombreux investisseurs se rabattent sur des noms connus — Citigroup et Bank of America. Mais la reconnaissance de la marque ne devrait pas guider les décisions d’investissement. Considérez la performance récente de Citigroup : une hausse de 70 % en un an, mais des multiples de valorisation (price-to-sales, price-to-earnings, price-to-book) tous supérieurs aux moyennes sur cinq ans. Plus révélateur encore, tant le dividende que le prix de l’action restent en dessous des niveaux de 2007. Le rendement de 2,3 % n’offre rien de spécial.
En revanche, TD Bank et Bank of Nova Scotia démontrent des fondamentaux supérieurs. Leurs opérations canadiennes offrent une base stable que les concurrents américains ne peuvent égaler. Bien que les gains récents aient réduit les valorisations, les multiples de prix sur bénéfices à venir restent plus attractifs que ceux de Citigroup ou Bank of America — ce qui suggère que le marché sous-estime les catalyseurs de croissance intégrés dans la transformation commerciale de chaque institution.
Cette combinaison — revenu actuel plus élevé, structures opérationnelles plus résilientes, valorisations plus attrayantes, et narratifs de croissance plus clairs — fait de ces banques les meilleures opportunités d’investissement à considérer avant les alternatives classiques.
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Géants bancaires canadiens : pourquoi ces deux actions offrent une valeur d'investissement supérieure aujourd'hui
Lorsqu’il s’agit d’investir dans des produits bancaires avec des revenus de dividendes significatifs, la plupart des investisseurs se contentent de la moyenne. La banque américaine typique offre environ 2,3 % par an. Mais les investisseurs prêts à s’aventurer dans les actions canadiennes peuvent découvrir des opportunités nettement meilleures via Toronto-Dominion Bank et Bank of Nova Scotia — offrant des rendements respectifs de 3,9 % et 4,9 %. Ce sont les meilleures options d’investissement bancaire disponibles pour les portefeuilles axés sur le revenu.
L’avantage bancaire canadien
Qu’est-ce qui distingue les institutions financières du Canada ? La réponse réside dans la structure réglementaire. Les banques canadiennes opèrent sous un cadre réglementaire plus strict comparé à leurs homologues américains. Cette différence fondamentale crée deux avantages convaincants pour les actionnaires.
Premièrement, le paysage bancaire canadien fonctionne comme un oligopole contrôlé. Les régulateurs ont efficacement créé des barrières à l’entrée qui protègent les plus grands acteurs d’une concurrence excessive. Bien que ce ne soit pas tout à fait un monopole au sens traditionnel, cette organisation offre de réels bénéfices : parts de marché stables, flux de trésorerie prévisibles et politiques de dividendes fiables.
Deuxièmement — et peut-être plus important pour les investisseurs conservateurs — une réglementation rigoureuse a cultivé une culture opérationnelle profondément conservatrice parmi les géants bancaires canadiens. Cela se manifeste de manière flagrante dans l’historique des dividendes. Lors de la crise financière de 2007-2009 qui a dévasté le secteur bancaire américain, ni TD Bank ni Bank of Nova Scotia n’ont réduit leurs dividendes. Des institutions américaines comme Citibank et Bank of America ont été contraintes à des coupures douloureuses de dividendes et ont nécessité des sauvetages gouvernementaux. Les deux institutions canadiennes ont maintenu leurs paiements de dividendes sans interruption — un record de plus de 100 ans. Ce n’est pas une coïncidence ; cela reflète l’effet stabilisateur de la discipline réglementaire sur les pratiques commerciales.
Toronto-Dominion Bank : reprise et opportunité
Toronto-Dominion fonctionne selon un modèle à deux moteurs : un cœur d’affaires canadien solide et une division de croissance aux États-Unis. Cette stratégie a rencontré des turbulences lorsque les opérations américaines de TD ont été mêlées à des violations de blanchiment d’argent. La suite a entraîné des amendes réglementaires importantes, des améliorations obligatoires des contrôles internes, et un plafond d’actifs limitant l’expansion aux États-Unis.
Cette restriction semble temporaire mais significative. Jusqu’à ce que TD retrouve l’approbation réglementaire, la vitesse de croissance sera modérée. Cependant, ce défi ne doit pas être exagéré. La banque reste fondamentalement saine, et les actions de mise en conformité entraînent des améliorations opérationnelles nécessaires qui positionnent la division américaine pour une performance accélérée une fois les restrictions levées.
La valorisation actuelle reflète cette incertitude — l’action se négocie à des niveaux attractifs par rapport à des banques américaines comparables en tenant compte du rendement du dividende. Pour les investisseurs patients, le point d’entrée d’aujourd’hui pourrait s’avérer payant. Le catalyseur est clair : lorsque le plafond d’actifs sera levé, le potentiel de croissance de TD se ravivera probablement.
Bank of Nova Scotia : pivot stratégique en cours
Scotiabank a initialement poursuivi une différenciation par une approche différente — une expansion agressive sur les marchés d’Amérique centrale et du Sud. L’instabilité économique et politique dans ces régions a compromis cette stratégie. La direction a réagi de manière décisive en pivotant complètement.
La nouvelle approche cible le corridor du Mexique au Canada, augmentant considérablement l’exposition au marché américain. Scotiabank a déjà accumulé près de 15 % de participation dans KeyCorp, une grande institution bancaire américaine, ce qui témoigne d’un engagement sérieux dans cette réorientation géographique. Parallèlement, la banque a procédé à une sortie sélective d’opérations moins attractives en Amérique du Sud. Ces deux mouvements renforcent le profil global de l’entreprise.
Le marché n’a pas encore pleinement intégré cette transformation, mais la confiance interne est évidente. Le conseil d’administration a augmenté le dividende à la mi-2025 — un signal fort après l’avoir maintenu stable en 2024 pendant que la refonte avançait. Cette hausse du dividende témoigne de la conviction de la direction dans le succès de la restructuration. Les investisseurs percevant le rendement élevé de 4,9 % tout en attendant une reconnaissance plus large du marché de cette relance pourraient en tirer des bénéfices substantiels.
Le contexte plus large : pourquoi pas les noms familiers ?
De nombreux investisseurs se rabattent sur des noms connus — Citigroup et Bank of America. Mais la reconnaissance de la marque ne devrait pas guider les décisions d’investissement. Considérez la performance récente de Citigroup : une hausse de 70 % en un an, mais des multiples de valorisation (price-to-sales, price-to-earnings, price-to-book) tous supérieurs aux moyennes sur cinq ans. Plus révélateur encore, tant le dividende que le prix de l’action restent en dessous des niveaux de 2007. Le rendement de 2,3 % n’offre rien de spécial.
En revanche, TD Bank et Bank of Nova Scotia démontrent des fondamentaux supérieurs. Leurs opérations canadiennes offrent une base stable que les concurrents américains ne peuvent égaler. Bien que les gains récents aient réduit les valorisations, les multiples de prix sur bénéfices à venir restent plus attractifs que ceux de Citigroup ou Bank of America — ce qui suggère que le marché sous-estime les catalyseurs de croissance intégrés dans la transformation commerciale de chaque institution.
Cette combinaison — revenu actuel plus élevé, structures opérationnelles plus résilientes, valorisations plus attrayantes, et narratifs de croissance plus clairs — fait de ces banques les meilleures opportunités d’investissement à considérer avant les alternatives classiques.