Le dernier rapport de recherche de Citibank a lancé une véritable bombe : la réunion du FOMC de la Fed prévue ce mercredi pourrait n’être qu’un début. Leur équipe d’économistes prévoit qu’après cette baisse des taux, deux nouvelles baisses pourraient suivre en janvier et en mars prochains. Trois baisses consécutives ? Cette anticipation a littéralement fait bouger tout le marché.
Si ce scénario se réalise, qu’est-ce que cela implique ? Le coût de l’emprunt baisserait plus rapidement, le climat pour le financement des entreprises s’améliorerait fortement et les prix des actifs pourraient connaître un rebond puissant. Mais l’envers du décor est encore plus préoccupant : pourquoi la Fed serait-elle obligée d’adopter une politique monétaire aussi agressivement accommodante ?
La réponse se niche dans les dernières données sur les faillites. Depuis le début de l’année, 717 grandes entreprises américaines ont annoncé leur faillite, un record depuis 2010. Plus impressionnant encore : rien qu’en novembre, 62 grandes entreprises n’ont pas tenu le coup. La vague de faillites la plus grave depuis quinze ans est bel et bien en train de se produire.
On assiste donc à un paradoxe saisissant : d’un côté, la banque centrale s’apprête à enclencher une série de baisses de taux pour injecter de la liquidité dans l’économie ; de l’autre, les entreprises tombent les unes après les autres, et les signaux de récession se multiplient. Les décideurs politiques ont manifestement perçu un danger que le grand public n’a pas encore réalisé.
Pour le marché crypto, le signal est complexe. Un environnement monétaire accommodant profite en général aux actifs risqués, mais si cela s’explique par une détérioration des fondamentaux économiques, combien de temps cet effet positif pourra-t-il durer ? La décision de mercredi influencera non seulement la trajectoire des taux, mais révélera aussi le véritable diagnostic de la Fed sur l’état de l’économie.
Les marchés sont déjà sous tension, tout le monde attend la réponse. Une baisse des taux pourra-t-elle stopper cette vague de récession ? Ou ne s’agit-il que d’une mesure temporaire avant une tempête plus violente ?
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Le dernier rapport de recherche de Citibank a lancé une véritable bombe : la réunion du FOMC de la Fed prévue ce mercredi pourrait n’être qu’un début. Leur équipe d’économistes prévoit qu’après cette baisse des taux, deux nouvelles baisses pourraient suivre en janvier et en mars prochains. Trois baisses consécutives ? Cette anticipation a littéralement fait bouger tout le marché.
Si ce scénario se réalise, qu’est-ce que cela implique ? Le coût de l’emprunt baisserait plus rapidement, le climat pour le financement des entreprises s’améliorerait fortement et les prix des actifs pourraient connaître un rebond puissant. Mais l’envers du décor est encore plus préoccupant : pourquoi la Fed serait-elle obligée d’adopter une politique monétaire aussi agressivement accommodante ?
La réponse se niche dans les dernières données sur les faillites. Depuis le début de l’année, 717 grandes entreprises américaines ont annoncé leur faillite, un record depuis 2010. Plus impressionnant encore : rien qu’en novembre, 62 grandes entreprises n’ont pas tenu le coup. La vague de faillites la plus grave depuis quinze ans est bel et bien en train de se produire.
On assiste donc à un paradoxe saisissant : d’un côté, la banque centrale s’apprête à enclencher une série de baisses de taux pour injecter de la liquidité dans l’économie ; de l’autre, les entreprises tombent les unes après les autres, et les signaux de récession se multiplient. Les décideurs politiques ont manifestement perçu un danger que le grand public n’a pas encore réalisé.
Pour le marché crypto, le signal est complexe. Un environnement monétaire accommodant profite en général aux actifs risqués, mais si cela s’explique par une détérioration des fondamentaux économiques, combien de temps cet effet positif pourra-t-il durer ? La décision de mercredi influencera non seulement la trajectoire des taux, mais révélera aussi le véritable diagnostic de la Fed sur l’état de l’économie.
Les marchés sont déjà sous tension, tout le monde attend la réponse. Une baisse des taux pourra-t-elle stopper cette vague de récession ? Ou ne s’agit-il que d’une mesure temporaire avant une tempête plus violente ?