Les régulateurs européens viennent d’infliger une amende de 120 millions d’euros à une grande plateforme de médias sociaux. Les chefs d’accusation ? Trois points clés qui comptent pour quiconque s’intéresse à l’évolution de la gouvernance technologique.

Premièrement : ce badge bleu de vérification, objet de toutes les convoitises, s’est révélé plus trompeur qu’utile. Ensuite, l’écosystème publicitaire opaque—la transparence semblait manifestement facultative. Mais voici le point crucial que les acteurs du crypto devraient retenir : l’interdiction faite aux chercheurs indépendants d’accéder à des données pourtant accessibles au public.

Ce dernier point prend une toute autre dimension dans une industrie qui fait de la donnée ouverte et vérifiable son credo. Les plateformes traditionnelles verrouillent l’accès tout en prônant l’ouverture. Pendant ce temps, les protocoles blockchain sont littéralement conçus autour de l’accès public et sans permission aux données.

L’amende en elle-même importe moins que ce qu’elle signifie. Les régulateurs commencent enfin à examiner de près la façon dont les plateformes centralisées gèrent le flux d’informations et la confiance des utilisateurs. Pour les bâtisseurs du Web3, cela vient conforter une conviction : la transparence n’est plus une simple demande de fonctionnalité—elle devient une exigence réglementaire.

On peut se demander combien d’autres plateformes jouent le même jeu avec leurs systèmes de vérification et l’accès aux données.