J'ai récemment vu une information assez intéressante : Joseph Chalom, PDG de Sharplink, a exprimé un point de vue qui bouscule vraiment nos certitudes. Cet ancien cadre dirigeant de BlackRock n’a pas mâché ses mots : selon lui, il est fort probable qu’Ethereum devienne l’infrastructure de base du futur système financier de Wall Street.

Pour être honnête, entendre ce genre de propos de la bouche d’un vétéran de la finance traditionnelle, ça n’a vraiment pas le même poids. Chalom a passé de nombreuses années chez BlackRock, gérant des montants d’argent absolument colossaux. Les jugements de ce type de profil reflètent souvent l’instinct réel des capitaux institutionnels.

Mais là où ça devient étrange, c’est que — alors qu’il s’agit clairement d’une bonne nouvelle majeure — le cours de l’ETH n’a pas monté, il a même baissé, et le seuil des 3 400 dollars paraît maintenant plutôt fragile. Que se passe-t-il donc sur le marché ? Est-ce que les gros acteurs en profitent pour secouer les mains faibles, ou bien y a-t-il un signal caché que nous n’avons pas compris ?

**Le point central de Chalom cache en réalité une logique institutionnelle**

Les trois piliers qu’il évoque — « confiance + sécurité + liquidité » — peuvent sembler un peu abstraits, mais ce sont en fait des critères incontournables pour les grands acteurs de la finance traditionnelle.

Les institutionnels et les particuliers jouent dans des catégories totalement différentes. Les fonds qu’ils mobilisent peuvent atteindre des dizaines de milliards de dollars, et leur exigence en matière de gestion des risques frôle l’obsession. Quand quelqu’un qui a fait ses armes chez BlackRock déclare publiquement qu’« Ethereum répond déjà à ces trois critères », c’est presque un message envoyé à ses pairs : l’infrastructure de ce secteur est suffisamment mature pour accueillir un afflux massif de capitaux traditionnels.

En d’autres termes, les vieux de la vieille de Wall Street en costume-cravate envisagent sérieusement de faire d’Ethereum la prochaine grande infrastructure financière. Ce n’est pas juste un « rêve de cryptophile », c’est un véritable signe que les flux de capitaux s’apprêtent à changer de direction.

Mais il faut bien avouer que la tendance actuelle du prix laisse perplexe. Une fois la bonne nouvelle annoncée, l’ETH plonge : soit le marché avait déjà intégré cette anticipation, soit un jeu beaucoup plus vaste est en train de se mettre en place. Peut-être que la volatilité à court terme ouvre une meilleure fenêtre d’entrée, ou alors que le marché teste la solidité des supports.

L’essentiel, c’est de ne pas perdre de vue ceci : quand la voix de la finance traditionnelle commence à valider un actif crypto, ce signal est plus important à analyser que n’importe quel graphique de prix à court terme.