Des enfants qui grandissent entourés de modèles d’IA ? Il y a de vrais avantages à cela. Ces systèmes peuvent enseigner, divertir, et ils s’en sortent plutôt bien quand tout fonctionne. Mais voici le revers de la médaille dont on parle trop peu : cette utilité même pourrait bien poser problème. Plus ils deviennent performants pour nous aider, plus nous risquons de dépendre d’eux pour des choses que nous devrions probablement apprendre à faire nous-mêmes. C’est comme avoir une calculatrice tellement efficace qu’on oublie comment faire des calculs de base. Sauf que cette fois, il ne s’agit pas seulement de chiffres. Il s’agit de réfléchir, de créer, de résoudre des problèmes. La commodité pourrait discrètement devenir le piège.
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DuskSurfer
· Il y a 14h
Cette métaphore du calculateur est vraiment parfaite, en gros c’est comme une atrophie musculaire : plus tu t’en sers facilement, plus tu déclines vite. Si les enfants posent toutes leurs questions à l’IA, comment pourraient-ils développer leurs capacités de réflexion ?
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SerumSquirrel
· Il y a 14h
Pour être honnête, c’est exactement ce qui m’inquiète le plus… Si les enfants utilisent l’IA pour faire leurs devoirs maintenant, est-ce que leur cerveau ne va pas carrément régresser à l’avenir ?
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RugResistant
· Il y a 14h
À vrai dire, cette métaphore de la calculatrice touche vraiment dans le mille. Mon neveu demande tout à GPT maintenant, il ne réfléchit même plus par lui-même... Mais d’un autre côté, n’est-ce pas un travers humain universel ? Nos ancêtres faisaient pareil : de l’abaque à la calculatrice, puis au téléphone, à chaque étape on “régresse”.
Des enfants qui grandissent entourés de modèles d’IA ? Il y a de vrais avantages à cela. Ces systèmes peuvent enseigner, divertir, et ils s’en sortent plutôt bien quand tout fonctionne. Mais voici le revers de la médaille dont on parle trop peu : cette utilité même pourrait bien poser problème. Plus ils deviennent performants pour nous aider, plus nous risquons de dépendre d’eux pour des choses que nous devrions probablement apprendre à faire nous-mêmes. C’est comme avoir une calculatrice tellement efficace qu’on oublie comment faire des calculs de base. Sauf que cette fois, il ne s’agit pas seulement de chiffres. Il s’agit de réfléchir, de créer, de résoudre des problèmes. La commodité pourrait discrètement devenir le piège.