Lorsque l’Ethereum est tout juste passé sous la barre des 3 000 dollars, les groupes de petits investisseurs étaient remplis de lamentations. Mais alors que tout le monde fixait fébrilement les chandeliers japonais, les données on-chain affichaient un sourire énigmatique : en pleine nuit, une adresse de portefeuille jamais vue auparavant a soudainement fait son apparition, balançant directement 8 millions de dollars pour rafler 2 640 ETH. Attention, il ne s’agissait pas d’un vieux requin qui fait des allers-retours entre ses propres comptes, mais bien de nouveaux capitaux effectuant leur premier achat.

Fait intéressant, l’histoire était tout à fait opposée ailleurs ce même jour. Le deuxième plus gros détenteur d’ETH long sur une certaine plateforme a choisi, à ce moment précis, de se retirer complètement, encaissant plus d’un million de dollars de bénéfices avant de s’éclipser. Les vétérans savent flairer le vent — en période de volatilité, mieux vaut préserver le capital avant tout.

En remontant deux jours plus tôt, on trouve un épisode encore plus marquant. L’institution de Tom Lee a tout simplement sorti 130 millions de dollars pour engloutir près de 42 000 ETH d’un coup. Un mouvement d’une telle ampleur ne laisse aucun doute : c’est une position haussière sur le long terme.

La situation actuelle est donc très subtile : les petits porteurs vendent à perte, les baleines ramassent les jetons ; certains paniquent et vendent massivement, d’autres accumulent discrètement. Le seuil des 3 000 dollars s’est transformé en véritable arène pour les haussiers et les baissiers. Qui rira le dernier ? Tout dépendra de la puissance des acheteurs à l’affût ou de la pression de vente des prises de bénéfices. De quel côté es-tu ?