La Réserve fédérale traverse actuellement une crise de confiance rarissime en 112 ans d’existence.



D’un côté, il y a la pression publique de la Maison-Blanche. Le président a clairement annoncé qu’il dévoilerait le nom du prochain président début 2026, et, fait inédit, a limogé la gouverneure Cook – une manœuvre qui vise directement l’indépendance de la Fed. Les caricatures « Vous êtes virée » qui circulent sur les réseaux sociaux ne sont pas de simples blagues : la tension est palpable. En décembre, on fait fuiter que Hassett est le favori. Si la Cour suprême statue effectivement que le président peut révoquer les gouverneurs à sa guise, alors la toute dernière ligne de défense de la Fed tomberait.

De l’autre côté, « The Big Short » Burry attaque de front : « Les États-Unis n’ont absolument pas besoin de la Fed ! » Et ses propos sont loin d’être anodins. Tout en pariant à la baisse sur les valeurs technologiques, il critique vivement la politique de baisse des taux, accuse l’institution d’un siècle d’inefficacité et de complaisance envers la Maison-Blanche, aux dépens des épargnants ordinaires. Mélange d’intérêts et de convictions, ses propos font mouche.

La Fed est réellement prise en étau. Les taux restent élevés, l’inflation est contenue, mais que faire des 38 000 milliards de dollars de dette ? Une baisse des taux pourrait soulager les finances publiques, mais si l’inflation repart ? En octobre, elle a discrètement suspendu le resserrement quantitatif et baissé les taux de 25 points de base, ce qui a alimenté les soupçons d’un fléchissement face à la Maison-Blanche.

Les partisans affirment qu’elle est le « prêteur en dernier ressort » indispensable au système financier. Les opposants estiment qu’il faudrait tout remettre à plat. Désormais, les marchés ont les yeux rivés sur la réunion de décembre et sur la décision de la Cour suprême. L’indépendance de la Fed est en jeu – tout se joue maintenant.

Réforme ou assujettissement ? Ce bras de fer autour du pouvoir et de la monnaie ne fait sans doute que commencer.
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NoStopLossNutvip
· 12-05 06:47
La Fed est vraiment prise en étau, avec la Maison Blanche qui fait pression d’un côté et des gens comme Burry qui changent de camp de l’autre. Franchement, vu la tournure que ça prend, son indépendance semble vraiment en danger. --- Avec 38 000 milliards de dettes qui pèsent, une baisse des taux qui doit surveiller le risque de rebond inflationniste, comment s’en sortir… Il ne reste plus qu’à attendre de voir ce que la réunion de décembre va donner. --- Dire que la Fed n’est pas nécessaire, comme le dit Burry, c’est un peu extrême, mais il y a effectivement beaucoup de problèmes dans cette institution. Les déposants ordinaires se font vraiment avoir sans rien demander. --- J’ai l’impression que ce système devra finir par changer, sinon, coincé entre la politique et le marché, il finira tôt ou tard par s’effondrer. --- Une institution indépendante ainsi malmenée en public, l’ambiance est vraiment explosive. La décision de la Cour suprême va être déterminante. --- À mon avis, tout ça, c’est une lutte de pouvoir et d’intérêts, et ce sont toujours les petits déposants qui en font les frais. --- Si Hassett prend la tête, est-ce que ça veut dire que la Fed va vraiment se ranger du côté de la Maison Blanche ? On dirait que ça va devenir sérieux.
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SerumSqueezervip
· 12-05 06:43
La Fed, cette fois-ci, se retrouve vraiment prise en étau des deux côtés : la Maison Blanche joue cartes sur table, Burry souffle sur les braises à côté, on dirait qu'ils veulent littéralement la mettre en pièces.
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MrDecodervip
· 12-05 06:31
Aïe, cette fois c'est vraiment la catastrophe. La Maison Blanche passe à l'action directement, Burry vient semer la pagaille aussi, la Fed va vraiment être complètement mise sur la touche. 38 000 milliards de dettes, ce n’est pas une petite affaire ; baisser les taux ou non, c’est une impasse dans les deux cas. On parie sur la préservation de l’indépendance, mais j’ai peu d’espoir. Suspendre la réduction du bilan, c’était vraiment un aveu de faiblesse, tout le monde l’a bien compris. À mon avis, ce jeu de pouvoir ne fait que commencer, la suite sera encore plus passionnante.
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BTCWaveRidervip
· 12-05 06:28
La Fed est vraiment mise sur la sellette cette fois-ci : la Maison Blanche intervient directement, Burry jette de l’huile sur le feu à côté... Au fond, c’est juste une lutte de pouvoir et d’intérêts, et au final, ce sont les gens ordinaires qui doivent payer l’addition.
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WalletDivorcervip
· 12-05 06:27
La Maison Blanche joue carrément avec le feu, cette fois la Fed va vraiment avoir du mal à s’en sortir... Powell risque de ne pas tenir le coup, pris en étau entre les taux d’intérêt et la pression politique : une seule erreur et tout s’effondre. Burry n’avait pas tort, depuis 100 ans la Fed n’est qu’un outil au service des riches. Mais à vrai dire, s’il n’y avait plus la Fed, qui porterait la responsabilité de l’effondrement du marché ? Voilà le véritable jeu de pouvoir : avec 38 000 milliards de dettes qui pèsent, personne ne pourra s’échapper.
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