Le signal de croisement baissier sur l’unité mensuelle de Bitcoin est confirmé.

Dans le cercle de l’analyse technique, ce n’est pas anodin : la moyenne mobile à court terme est passée sous la moyenne à long terme. Selon l’expérience historique, chaque fois que cette configuration se produit, le marché traverse généralement une phase de correction profonde. Faut-il déjà clouer le cercueil ?

Mais cette fois, la situation est un peu particulière.

**Les fonds institutionnels attendent sur la touche**
D’habitude, face à ce genre de signal de mort technique, le marché ne pouvait que subir. Mais aujourd’hui, c’est différent : l’ETF spot de BlackRock est toujours là, les fonds souverains sont prêts à intervenir avec de vrais capitaux à tout moment. Techniquement, c’est la peine de mort, mais sur le plan des liquidités, un "sauvetage d’urgence" n’est pas à exclure.

**Les joueurs à fort effet de levier ont déjà été éliminés**
Avant cette baisse, les parieurs surendettés avaient déjà subi plusieurs leçons. Même si la tendance reste molle, le scénario de "liquidations en chaîne provoquant une panique" pourrait être moins violent cette fois.

**Les bases du consensus ont changé**
Le Bitcoin n’est plus ce qu’il était, porté uniquement par la foi des particuliers. Il est désormais dans le radar des allocations d’actifs institutionnelles. Pour la première fois, les signaux techniques de court terme doivent affronter la logique de reconfiguration globale des actifs sur le long terme. Qui va l’emporter ? Difficile à dire.

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Ne demandez pas trop vite "Est-ce que cette fois, ce sera différent ?". La vraie question est : **Votre position peut-elle tenir jusqu’au jour où ce sera effectivement différent ?**

Toutes les règles historiques existent pour éliminer d’abord ceux qui croient dur comme fer que "cette fois sera l’exception". Il faut d’abord survivre au "retour du passé" pour espérer être témoin du miracle du "cette fois, c’est vraiment différent".

Dernière phrase :
**Quand l’analyse technique et les fondamentaux s’affrontent, à court terme, c’est souvent l’analyse technique qui perd, mais ceux qui meurent sont généralement ceux qui ne regardent que les chandeliers.**