Le BTC est-il en train de faire du fil de fer sur sa ligne de coût en ce moment ? Le prix oscille sans cesse autour des 90 000 dollars, alors que la facture d’électricité explose — cette fois, les mineurs ne tiennent vraiment plus le coup. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’une grande banque d’investissement de Wall Street vient justement de fixer un objectif à long terme de 170 000 dollars.
Commençons par la situation actuelle. Cette banque a récemment révisé à la baisse son estimation du coût de production du BTC, passant de 94K à 90K. On pourrait croire que c’est une bonne nouvelle ? En réalité, le prix reste scotché sous cette ligne. Tu le sais, dans le minage, l’électricité représente la plus grosse part des coûts. Quand les revenus ne couvrent plus les dépenses, il n’y a que deux options : couper les machines ou vendre des bitcoins pour survivre.
La puissance de calcul du réseau est en baisse dernièrement — c’est un signal clé. Une partie de la cause, c’est qu’un certain grand pays a réaffirmé son interdiction du minage ( tu vois de qui je parle ), mais la logique principale reste : prix du BTC déprimé + électricité chère = marges écrasées. Les fermes qui paient leur électricité au prix fort sont aujourd’hui les producteurs marginaux : chaque bitcoin extrait leur fait perdre de l’argent.
Mais l’autre versant de l’histoire est encore plus surprenant. La même banque, dans un autre rapport, a analysé la valorisation du BTC ajustée à la volatilité par rapport à l’or. Conclusion : il est gravement sous-évalué. Selon leur modèle, la juste valeur à long terme devrait approcher 170 000 dollars — soit presque le double du prix actuel.
C’est contradictoire ? À première vue, oui. D’un côté, on dit que les mineurs vont exploser ; de l’autre, que le long terme vaut 170K. Mais en y réfléchissant, c’est cohérent : à court terme, on regarde l’offre ( le coût des mineurs ) ; à long terme, c’est la demande ( la logique d’allocation institutionnelle ). Nous vivons un “moment de capitulation des mineurs” classique : les capacités à coût élevé sont éliminées, puis, quand l’électricité moins chère et les nouveaux équipements arrivent, la courbe des coûts sera restructurée.
La baisse de la puissance de calcul n’est d’ailleurs pas forcément une mauvaise chose. Le mécanisme d’ajustement de la difficulté rendra à nouveau le minage rentable, et les mineurs survivants profiteront d’une part plus grande des récompenses de bloc. C’est la capacité d’autorégulation du réseau décentralisé : éliminer les capacités inefficientes par le jeu du marché.
La situation est donc très délicate : les mineurs saignent, mais les institutionnels prennent position. 90 000, c’est le support des coûts ; 170 000, c’est l’espace des possibles. Entre les deux, tout dépendra de qui saura imposer son narrative jusqu’au bout.
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WagmiAnon
· Il y a 3h
Les mineurs sont en crise, mais Wall Street clame haut et fort 170 000. Cet écart, c'est notre opportunité !
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GateUser-0717ab66
· 12-05 05:51
Putain, les mineurs vont vraiment devoir manger des cailloux, cette augmentation du prix de l'électricité est complètement folle.
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GasWaster
· 12-05 05:50
Les mineurs vont vraiment pleurer, la facture d'électricité est aussi folle que le prix du BTC.
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VitalikFanboy42
· 12-05 05:45
Les banques d'investissement jouent un double jeu : d'un côté, elles dénigrent les mineurs, de l'autre, elles annoncent 170 000. Leur méthode pour piéger les petits investisseurs n'a fait que changer d'apparence.
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FlyingLeek
· 12-05 05:44
Les mineurs devraient pleurer, les institutions rient, et nous, les petits investisseurs, sommes coincés au milieu.
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MetaverseHermit
· 12-05 05:30
Les mineurs doivent soit éteindre leurs machines, soit vendre leurs coins, tandis que Wall Street parle déjà de 170 000, c'est hallucinant.
Le BTC est-il en train de faire du fil de fer sur sa ligne de coût en ce moment ? Le prix oscille sans cesse autour des 90 000 dollars, alors que la facture d’électricité explose — cette fois, les mineurs ne tiennent vraiment plus le coup. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’une grande banque d’investissement de Wall Street vient justement de fixer un objectif à long terme de 170 000 dollars.
Commençons par la situation actuelle. Cette banque a récemment révisé à la baisse son estimation du coût de production du BTC, passant de 94K à 90K. On pourrait croire que c’est une bonne nouvelle ? En réalité, le prix reste scotché sous cette ligne. Tu le sais, dans le minage, l’électricité représente la plus grosse part des coûts. Quand les revenus ne couvrent plus les dépenses, il n’y a que deux options : couper les machines ou vendre des bitcoins pour survivre.
La puissance de calcul du réseau est en baisse dernièrement — c’est un signal clé. Une partie de la cause, c’est qu’un certain grand pays a réaffirmé son interdiction du minage ( tu vois de qui je parle ), mais la logique principale reste : prix du BTC déprimé + électricité chère = marges écrasées. Les fermes qui paient leur électricité au prix fort sont aujourd’hui les producteurs marginaux : chaque bitcoin extrait leur fait perdre de l’argent.
Mais l’autre versant de l’histoire est encore plus surprenant. La même banque, dans un autre rapport, a analysé la valorisation du BTC ajustée à la volatilité par rapport à l’or. Conclusion : il est gravement sous-évalué. Selon leur modèle, la juste valeur à long terme devrait approcher 170 000 dollars — soit presque le double du prix actuel.
C’est contradictoire ? À première vue, oui. D’un côté, on dit que les mineurs vont exploser ; de l’autre, que le long terme vaut 170K. Mais en y réfléchissant, c’est cohérent : à court terme, on regarde l’offre ( le coût des mineurs ) ; à long terme, c’est la demande ( la logique d’allocation institutionnelle ). Nous vivons un “moment de capitulation des mineurs” classique : les capacités à coût élevé sont éliminées, puis, quand l’électricité moins chère et les nouveaux équipements arrivent, la courbe des coûts sera restructurée.
La baisse de la puissance de calcul n’est d’ailleurs pas forcément une mauvaise chose. Le mécanisme d’ajustement de la difficulté rendra à nouveau le minage rentable, et les mineurs survivants profiteront d’une part plus grande des récompenses de bloc. C’est la capacité d’autorégulation du réseau décentralisé : éliminer les capacités inefficientes par le jeu du marché.
La situation est donc très délicate : les mineurs saignent, mais les institutionnels prennent position. 90 000, c’est le support des coûts ; 170 000, c’est l’espace des possibles. Entre les deux, tout dépendra de qui saura imposer son narrative jusqu’au bout.