Le vice-président américain JD Vance vient de s’en prendre frontalement au Digital Services Act de l’Union européenne, le qualifiant purement et simplement de censure. Selon lui, Bruxelles écrase la liberté d’expression au lieu de la protéger, et apparemment, même certains membres de l’équipe de von der Leyen ne sont pas fans du DSA.
C’est bien plus important qu’il n’y paraît. Le DSA ne concerne pas seulement les polémiques sur les réseaux sociaux : il pose des précédents sur la manière dont les gouvernements peuvent réglementer les plateformes numériques à l’échelle mondiale. Et lorsque cela déborde sur le Web3, on risque d’assister à des répressions potentielles sur les protocoles décentralisés, les projets crypto, voire la façon dont les DAO communiquent.
La position de Vance est claire : il s’agit d’un excès de pouvoir maquillé en protection des consommateurs. Que vous soyez d’accord ou non, une chose est évidente : des batailles réglementaires comme celle-ci façonnent les règles auxquelles les builders crypto doivent se conformer. Si l’UE serre la vis, d’autres régions pourraient suivre. Ou au contraire, riposter plus fermement.
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LayerHopper
· 12-06 12:15
Que fait encore l’UE ? Ce DSA devient vraiment de plus en plus absurde.
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SelfRugger
· 12-05 02:05
Ce paquet DSA de l'UE aurait dû être critiqué depuis longtemps, sous prétexte de protéger les consommateurs mais au final il étouffe complètement l'innovation. C'est encore pire pour le Web3, comment les DAOs sont censés fonctionner dans ces conditions...
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GasFeeSobber
· 12-05 02:02
Putain, la DSA c’est vraiment abusé, une bande de bureaucrates se servent de la protection comme prétexte pour faire de la censure, le Web3 est foutu.
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ChainSpy
· 12-05 02:01
Encore de la régulation... L'UE et ses règles, c'est vraiment incroyable : ils disent protéger les consommateurs, mais au final, c'est juste pour freiner le Web3.
Je me demande juste s'il reste une place pour nous, les bâtisseurs ? Si ce DSA se généralise... même les DAO devront s'écarter.
Vance a eu le mérite de le dire cette fois, mais au final, tout se joue on-chain : c'est le plus rapide qui survivra.
Le vice-président américain JD Vance vient de s’en prendre frontalement au Digital Services Act de l’Union européenne, le qualifiant purement et simplement de censure. Selon lui, Bruxelles écrase la liberté d’expression au lieu de la protéger, et apparemment, même certains membres de l’équipe de von der Leyen ne sont pas fans du DSA.
C’est bien plus important qu’il n’y paraît. Le DSA ne concerne pas seulement les polémiques sur les réseaux sociaux : il pose des précédents sur la manière dont les gouvernements peuvent réglementer les plateformes numériques à l’échelle mondiale. Et lorsque cela déborde sur le Web3, on risque d’assister à des répressions potentielles sur les protocoles décentralisés, les projets crypto, voire la façon dont les DAO communiquent.
La position de Vance est claire : il s’agit d’un excès de pouvoir maquillé en protection des consommateurs. Que vous soyez d’accord ou non, une chose est évidente : des batailles réglementaires comme celle-ci façonnent les règles auxquelles les builders crypto doivent se conformer. Si l’UE serre la vis, d’autres régions pourraient suivre. Ou au contraire, riposter plus fermement.